Berthold Ier de Teck, évêque de Strasbourg, concède en fief à Simon de Linange, comte de Dabo, les châteaux de Guirbaden et de Dabo et s'engage à lui céder les villages de Hesse, Renchen et Ulm si ces derniers entrent en sa possession. Simon de Linange renonce à ses droits sur les châteaux de Bernstein, d'Eguisheim et sur le reste de la succession de Gertrude de Dabo.
L'évêque met en gage le château de Ringelstein, qui sera cédé à Simon de Linange avec un revenu de 50 livres, si le village de Renchen ne lui est pas remis d'ici 8 ans.
Berthold Ier de Teck, évêque de Strasbourg, s'engage à payer 55 marcs à l'abbaye de Haute-Seille, contre des champs à Altdorf relevant du fief de Guirbaden et auxquels l'abbé, qui affirmait les tenir de la comtesse de Dabo, renonce en faveur de l'évêque.
Les champs situés à Altdorf avaient été donnés au couvent en paiement d'une dette de 120 livres par la fille du comte Albert de Dabo. L'évêque de Strasbourg s'engage à payer les 55 marcs sur 5 ans, soit 11 marcs par an. La production de céréales d'une ferme épiscopale à Molsheim est mise en gage pour le paiement de cette somme.
Le roi de Germanie Henri VII et l'évêque de Strasbourg s'accordent sur leurs droits respectifs en Alsace et dans l'Ortenau.
Rhinau, Wasselonne et Molsheim seront remis à l'évêque. Les avoueries de Rhinau, Molsheim, Mutzig et Bischoffsheim dépendront toujours du roi, leurs revenus seront divisés à parts égales entre le roi et l'évêque. Le roi remet à l'évêque tous les hommes de l'Évêché demeurant à Saverne et l'évêque fait de même avec les hommes du roi demeurant à Rosheim. L'évêque cède tous se...
Les abbés de Murbach et de Neubourg ainsi que Sigebert, comte de Werde, délégués par l'empereur, mettent fin à la querelle entre Frédéric II et l'évêque de Strasbourg Henri II de Veringen au sujet de plusieurs fiefs en Alsace et dans l'Ortenau.
Rhinau, Mulhouse et Wasselonne appartiennent à l'évêque de Strasbourg. Les hommes de l'évêque ne peuvent être soustraits de leur service par l'empereur. Le droit de patronage, les dîmes et le domaine de Molsheim, ainsi que le marché d'Ettenheim, doivent être restitués à l'évêque. Sélestat n'a plus le droit de battre monnaie. Les hommes de Saverne relèvent de l'évêque et no...
L'évêque de Strasbourg Henri II de Veringen vidime la bulle de 773 dans laquelle le pape Adrien Ier confirmait l'organisation de l'évêché de Strasbourg, divisé en sept archidiaconats, telle que définie par Charlemagne et l'évêque Eton, et définissait les attributions des archidiacres ainsi que les droits et revenus respectifs de l'évêque et des chanoines.
Conrad II de Hunebourg, évêque de Strasbourg, notifie la fin de sa querelle avec le comte Rodolphe de Habsbourg, et définit leurs droits respectifs.
Le comte est libre de tout service dû à l'évêque. Seul l'évêque peut exiger l'impôt sur les biens et hommes dépendant de Rouffach ; il en remet un tiers au comte, qui doit lui prêter assistance pour la levée. Le comte exerce la justice à Rouffach en tant qu'avoué. Il renonce à l'alleu de Thierenbach en échange d'un autre alleu.
Le pape Grégoire IX prend sous sa protection le couvent Sainte-Madeleine de Strasbourg et confirme ses privilèges et possessions.
Adélaïde, abbesse d'Andlau, confirme la cession faite par l'abbesse Haizka de la moitié du mont Salchenberc à l'abbaye de Baumgarten, et donne l'autre moitié du mont aux moines, contre un cens annuel de 5 sols.
Les abbayes d'Andlau et Baumgarten s'engagent à faire célébrer une messe pour le repos de leurs défunts réciproques. Un représentant de l'abbaye de Baumgarten devra être présent aux funérailles des sœurs d'Andlau ; il devra entendre les confessions de celles-ci.
L'empereur Rodolphe Ier confirme l'acte de 1159 par lequel Frédéric Ier prenait sous sa protection l'abbaye de Walbourg et confirmait ses privilèges et possessions.
Le pape Innocent IV prévient l'évêque de Strasbourg que l'abbaye de Marmoutier est désormais exemptée de la rente de cent mesures de froment et six charretées de vins qu'elle versait annuellement à Berward, chanoine de Saint-Pierre de Strasbourg, suite à un litige sur l'église supérieure de Marmoutier, qui s'était conclu sur l'intervention de l'évêque.
Le pape Honorius III prend sous sa protection l'abbaye d'Ebersmunster et confirme ses privilèges et possessions, dont il énumère un certain nombre.
Berthold, doyen de l'Eglise de Strasbourg, Frédéric, chantre de l'Eglise de Strasbourg, Otton, abbé de Marmoutier et Lampertus, prieur hospitalier d'Obersteigen, confirment qu'Albert, prévôt de Haslach, détient le droit de patronage sur l'église de Dahlenheim, que lui disputaient le seigneur Merboto de Malberc et les paroissiens de Dahlenheim.